Champion

Le jour de sa sortie en France, je le voulais entre mes mains. Je l'ai achevé au tout début de mes vacances, il est donc grand temps que je vous fasse part de mon avis sur Champion, le dernier tome de la trilogie Legend de Marie Lu.

Huit mois après l'élection d'Anden au poste d'Elector Primo et alors que la situation semble se stabiliser, un nouveau virus se propage dans les Colonies. La République est accusée d'être derrière l'épidémie et l'équilibre fragile vacille. 

Pour Day comme pour June, le temps des sacrifices est survenu.

J'ai retrouvé avec grand plaisir les deux héros de la trilogie, qui travaillent désormais au service de la République. June suit la formation de Princeps Elect aux côtés d'Anden, tandis que loin de là Day a été affecté à un poste au sein de l'armée. Aucun des deux n'aurait pu prévoir les circonstances qui vont les rassembler. Alors que le nouvel Elector essaye de faire oublier l'ancienne République et de gagner la confiance du peuple, les Colonies lui déclarent à nouveau la guerre. Le traité de paix ne sera pas signé comme prévu, et la panique prend le dessus.

La République se trouve en réalité bien moins puissante qu'elle paraissait dans les premiers tomes face à ses concurrents. L'enjeu politique est plus présent, et il est difficile de faire les bons choix dans ce contexte de guerre. Les personnages évoluent dans le doute et les remises en questions, mais une chose est sûre : ils iront jusqu'au bout pour défendre leur nation.
Ce tome est encore une fois plein d'action et de rebondissements. L'écriture de Marie Lu est fluide et captivante et tout s'enchaîne à la perfection, sans aucun temps mort.

La plupart des personnages gagnent en profondeur, j'ai ainsi beaucoup apprécié Eden et le lien fort qui l'unit à son grand frère Day. J'ai également appris à aimer Anden, que j'avais du mal à cerner jusqu'ici. Mais mon perso préféré reste sans hésitation Day, parce que... Parce que Day, quoi ^^

Le tome apporte les réponses nécessaires à l'intrigue et clôt cette belle trilogie. Je n'ai pas pu m'empêcher de verser quelques larmes à la fin, puis c'est finalement avec le sourire aux lèvres que j'ai fini de lire les dernières répliques de l'épilogue.